samedi 3 septembre 2016

[Bande annonce] Kubo and the two string (réactualisation)

KUBO ET L'EPEE MAGIQUE


De Travis Knight
Avec les voix de Art Parkinson, Charlize Theron, Ralph Fiennes, Rooney Mara, George Takei et Matthew McConaughey. 



Voilà plus de 10 ans que le studio Laika s'est installé dans le paysage de l'animation au cinéma, avec la particularité de travailler majoritairement en stop-motion (filmer image par image des personnages bougés millimètre par millimètre). Et le moins qu'on puisse dire est qu'il fait des merveilles ! On lui doit Coraline (d'après le roman d'Henry Selick), L'Étrange pouvoir de Norman, Les Boxtrolls. Une autre particularité : son ambiance sombre, à la limite du gothico-fantastico-horrifique traité avec des images très sophistiquées et tellement fluides qu'on en oublierait le côté artisanal du procédé de la réalisation.

“Your magic is growing stronger, but when we grow stronger, the world grows more dangerous.” 


AVIS :

Une fois de plus, le studio Laika n'a pas failli. Kubo et l'épée magique s'offre un univers à la fois poétique, ésotérique, pleins d'aventures et de prouesses techniques. Cette œuvre hors norme emporte le spectateur dans un univers à part, sensible et majestueux. (to be continued...)

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Après un premier trailer muet diffusé en décembre dernier, le studio revient avec l'ambitieux Kubo and the two strings. Il marque les débuts de Travis Knight derrière la caméra, le patron de Laika ayant toujours fait partie des animateurs des précédentes productions. On l'entendra aussi car il prête sa voix à l'un des personnages. Au casting vocal, on retrouvera Charlize Theron, Ralph Fiennes, Rooney Mara, George Takei et Matthew McConaughey. C'est à Art Parkinson (Rickon Stark dans Game of Thrones) qu'a été confié la voix du personnage principal, Kubo. 



Ce jeune homme, fils d'un samouraï légendaire, voit sa vie auprès de sa mère bousculée lorsqu'un fantôme du passé réclame vengeance. Cette apparition provoque des ravages : des dieux et des démons pourchassent Kubo qui, pour survivre, devra retrouver une armure et son épée magique ayant appartenu à son défunt père. Il part alors à sa recherche muni d'un semisen, une sorte de luth japonais à 3 cordes.

Cette nouvelle bande-annonce est plus que prometteuse. Les yeux encore écarquillés et la mâchoire tombante, on reste impressionnée par la qualité d'image de plus en plus performante avec ce format si particulier. Une fois de plus, l'ambiance saisissante s'accompagne d'une direction artistique de haut vol. Ces vagues imposantes battues par la musique aux formes quasi spectrales (ne distinguerait-on pas une ré-orchestration de While my guitare gentry sweeps des Beatles ?), qui rappellent étrangement Coraline. Aucun des films Laika n'a été un succès extraordinaire en salle, mais il est fort à parier que celui-ci marquera davantage les esprits.

La magie opèrera dès le 12 octobre 2016 dans nos salles.

 

On en sait davantage sur le personnage de Kubo et on découvre ses acolytes de voyage. Dans la plus pure tradition du film d'animation façon Disney, on y retrouve le rigolo maladroit de service et le protecteur un peu rabat-joie. Reste que cette fois-ci, les rôles sont inversés entre l'homme et l'animal. Travis Knight nous emmène dans un monde poétique, noir mais subjuguant de beauté. 

jeudi 4 août 2016

[Avis] Suicide Squad : beaucoup de bruit... pour rien (Actualisé)


SUICIDE SQUAD


De David Ayer
Avec Will Smith, Margot Robbie, Cara Delevingne, Joel Kinnaman, Jai Courtney, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Adam Beach, Jay Hernandez, Scott Eastwood, Karen Fukuhara, Viola Davis, Ike Barinholtz, Jared Leto...


Une menace énigmatique et invincible s'abat sur le monde. L'agent secret Amanda Waller réunit une bande de criminels barjo des plus dangereux pour y faire face. Ces humains et méta-humains sont libérés et armés jusqu'aux dents par le gouvernement, jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils sont envoyés sur une mission-suicide. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller?


Cinq mois après le semi-échec de Batman VS Superman aux critiques acerbes malgré une ambition affichée, Suicide Squad arrive sur les écrans tel un boulot de canon commercial, avec ses erreurs, ses choix discutables et ses quelques fulgurances après un démarrage très long. L'idée de départ avait pourtant de quoi allécher avec sa bande de bad guys à toute épreuve. Vendu comme un blockbuster version anarchiste/punk à la Deadpool, devient un film sans saveur à force de compromission. Le film n'exploite pas ses délires à fond et finit par être petit, et ses anti-héros par se sentir à l'étroit. L'éternelle quête de rédemption chère aux Américains dans leur cinéma, et censée donner un supplément d'âme à ces méchants, finit par agacer. En fait de super vilains, ils ne savent pas être vraiment méchants (sic).

Le scénario est léger et mal ficelé, les répliques paraissent sortir de série B. Des millions de dollars ont été dépensés pour le tourner, et l'impression finale est que tout a été mis dans la surenchères de CGI et que rien a été laissé au reste. 

Le pire : un joker survendu dans les teasers (dont toutes les images ne se retrouvent pas le film), et finalement quasi inexistant et d'une nature insipide (même son rire est une copie conforme de celui créé par son prédécesseur Heath Ledger). Vraiment pas digne du Jared Leto‬ de Dallas Buyers Club‬. L'acteur a confirmé que de nombreuses scènes du Joker ont été supprimées, mais cela n'excuse pas tout. 
Seul personnage à sauver de cet escadron de la mort : Harley Quinn, interprétée par Margot Robbie (Le Loup de Wall Street, Diversion). Elle attire toute l'attention grâce à son rôle de déjantée dangereuse. Une facette qu'on lui connaît pas, et qui semble lui aller comme ses talons aiguilles. Sa fougue et son enthousiasme fait plaisir à voir.

L'ensemble, un naufrage. La faute à... ? Un studio ayant donné une date de sortie précipitamment après la création d'un scénario torché en six semaines. Puis des divergences de réalisations et d'intentions. Résultat : deux montages faits en parallèle puis réunis, car le premier du réal était trop sombre, et le second du studio soit disant plus fun. De quoi donner des sueurs froides aux fans de DC Comics pour le prochain Justice League.

En résumé : Démarrage long pour un résultat frustrant. Grosse déception‬ et grosse arnaque vendue par une com' omnisciente (et apparemment efficace) depuis des semaines.

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Au dernier ComicCon de San Diego, les premières images de Suicide Squad avaient enflammé les fans de 
DC Comics (et les autres), avec son ambiance sombre et sa tension palpable.
Cette équipe de fous furieux revient cette fois avec un montage punchy où les vannes s'enchaînent sur un Bohemian Rhapsody au poil. On y découvre leur faculté à tout détruire partout où ils passent, sans demi mesure avec style. Des méchants ? Pas de problème, ils sont cool. Leur rôle ? Sauver le monde, même si ça n'est pas si évident au premier abord. Ils sont recrutés par le gouvernement pour des opérations d'infiltration en échange de peine de prison allégée.

Leur libération est prévue le 3 août 2016.

mercredi 15 juin 2016

[Bande annonce] Vaiana, la légende du bout du monde

VAIANA LA LEGENDE DU BOUT DU MONDE


DeJohn Musker et Ron Clements
Avec (en VO) Auli’i Carvalho, Dwayne Johnson...
Sortie le 30 novembre 2016

Pour Noël 2016, point de neige ni de princesse au programme de Disney. Les glaces de La Reine des neige a fondu au profit des eaux bleu lagon et du soleil des îles du Pacifique Sud avec Vaiana, la légende du bout du monde. Les réalisateurs John Muser et Ron Clements (déjà aux commandes des classiques Aladdin et La Petite Sirène) ont reformer leur duo pour raconter l'histoire d'une adolescente nommée Vaiana.


Vaiana
Vaiana, jeune Polynésienne de 16 ans, est une navigatrice hors-pair. Elle se lance dans un voyage audacieux à la recherche d'une île mystérieuse, tâche inachevée de ses ancêtres, pour sauver son peuple. Au cours de son périple, elle va faire la connaissance de Maui, un demi-dieu plutôt costaud (incarné en VO par le non moins costaud Dwayne "the Rock" Johnson). Ensemble, ils vont affronter de nombreuses épreuves riches en action et faire des rencontres inoubliables.

Premières images prometteuses

Des tatouages racontant l'histoire de Maui (ressemblant étrangement à Hercule... autre demi-dieu créé par les mêmes réalisateurs) intronisent l'homme costaud dansant de façon endiablée (façon haka ?) pour impression la jeune fille. 
Maui, drôle de demi-dieu
De quoi révéler que ce personnage sera le bout-en-train du film. Drôle et charismatique, il possède un hameçon magique qui lui permet de se transformer en n’importe quel animal et de faire surgir des îles englouties. On a hâte de voir les vidéos de séances de doublage car si on en croit les premières images, Dwayne Johnson doit sacrément grimacer ! Mais Vaiana que nous n'entendons pas encore, livrera sûrement ses secrets bientôt ! Il paraît qu'elle sait se battre... En tout cas, les images s'annoncent spectaculaires, en particulier les fonds marins.

Plongée prévue le 30 novembre 2016.


[Bande annonce] Le bon gros géant (réactualisation)

Qui petit n'a pas eu peur du Croquemitaine cache sous son lit la nuit ? C'est cette peur enfantine que Spielberg a mis en scène dans Le Bon Gros Géant, adaptation du livre de Roald Dahl, publié en 1982. Ce grand succès de la littérature jeunesse est le seul roman de Dahl à n’avoir jamais été retranscris sous forme de long métrage. Cette histoire, qu’il avait écrite pour lire aux enfants le soir avant de dormir, était celle que l'auteur lui-même préférait.  


Le Bon Gros Géant raconte l’incroyable histoire d’une petite fille et du mystérieux géant qui va lui faire découvrir les merveilles et les dangers du Pays des Géants. Mais lorsque les méchants géants dévoreurs d'hommes envahissent le monde des humains, la petite fille, la reine d'Angleterre et le bon gros géant (le BGG) se lancent dans une grande aventure afin de les arrêter...




Spielberg déclare : « Roald Dahl a eu le génie de valoriser les enfants dans ses histoires. Mélanger dans ses contes la noirceur et la légèreté était très courageux de sa part, il a réussi l’exploit de raconter des histoires à la fois effrayantes et rédemptrices qui enseignent à tous, petits et grands, des leçons essentielles. C’est un accomplissement merveilleux, et c’est l’une des raisons qui m’ont donné envie de porter Le Bon Gros Géant à l’écran. Il était essentiel pour nous de rester fidèles au style et au langage de Roald Dahl, et c’est à Melissa Mathison, la grande scénariste qui avait écrit E.T. L’extraterrestre, que nous avons demandé d’écrire Le BGG - Le Bon Gros Géant . »


Le géant sortira de l'ombre dès le 20 juillet 2016.



[Bande annonce] Peter et Elliott le dragon (ré-actualisée)


PETER ET ELLIOTT LE DRAGON


De David Lowery
Avec Bryce Dallas Howard, Robert Redford, Oakes Fegley...

Sortie le 17 août 2016


Depuis de longues années, M. Meacham (Robert Redford), un vieux sculpteur sur bois, régale les enfants du coin avec ses histoires sur un féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine. Pour sa fille Grace (Bryce Dallas Howard), garde forestière de son état, tout ceci n’est que contes à dormir debout… jusqu’au jour où elle fait connaissance avec Peter (Oakes Fegley). Ce mystérieux petit garçon de 10 ans - qui dit n’avoir ni famille ni foyer - assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott. Et la description qu’il en fait correspond étonnamment à celui dont parle son père… Avec l’aide de la jeune Natalie (Oona Laurence) - la fille de Jack (Wes Bentley), le propriétaire de la scierie -, Grace va tout mettre en oeuvre pour découvrir qui est vraiment Peter, d’où il vient, et percer le secret de son incroyable histoire…

             


On n'arrête plus la course aux réadaptation de Disney ! Fort des succès de Maléfique et de Cendrillon, la maison aux grandes oreilles met le cap sur les grands classiques de notre enfance, revus et corrigés à grands coups d'effets spéciaux spectaculaires plus modernes que le mélange en prises de vues réelles et animation comme la version de 1977.

Le premier trailer vient d'être dévoilé, mélange de Tarzan (dont le remake sera en salle le 6 juillet) lorsqu'on voit le jeune acteur Oakes Fegley sauter d'arbre en arbre, et du toi d'un bus à celui d'un camion, et du Livre de la Jungle (dont la sortie est prévue le 13 avril). On y aperçoit furtivement le dragon, laissant une part de mystère, provocant l'impatience. Ce qui intrigue le plus est le choix du réalisateur : David Lowery, remarqué au Festival de Sundance avec les amants du Texas. Choix audacieux pour la maison Disney, et d'autant plus intéressant au vu du travail de photographie qu'il offre. Côté casting, on retrouve Bryce Dallas Howard, ayant décidément un faible pour les grosses bêtes disparues (Jurassic World) et Robert Redford, qui semble attiré par les grosses productions depuis Captain America : le soldat de l'hiver.


samedi 11 juin 2016

[Vu à la TV] Microbe et Gasoil : On n'est pas pris au sérieux quand on a 15 ans

MICROBE ET GASOIL

De Michel Gondry
Avec Ange Dargent, Théophile Bacquet, Audrey Tautou...
Sorti le 8 juillet 2015
Vu sur Canal+





Entre une mère dépressive angoissée et un grand frère punk et rebelle, Daniel (Ange Dargent), a du mal à exister. À l'école, ça n'est pas mieux. Ses professeurs le prennent pour une fille, sans doute à cause de ses cheveux longs et de sa voix fluette. Et les autres gamins Microbe à cause de sa petite taille. Quand Théo (Théophile Baquet), surnommé Gasoil car bricoleur de voiture, débarque dans sa classe, c’est le coup de foudre amical. Microbe voit en lui plus qu'un petit malin à la langue bien pendue et à l’assurance bien trempée. Bien décidés à passer l’été ensemble, les deux garçons bricolent une maison roulante équipée d’un moteur de tondeuse à gazon.


Michel Gondry est un grand enfant, un Peter Pan du cinéma, jouant souvent de son imagination débordante pour créer des univers bien à lui (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, La Science des rêves) souvent remplis de bricolages en tout genre (L'Ecume des jours). On ne sait jamais à quoi s'attendre.

Ange Dargent et Théophile Bacquet
Avec Microbe et Gasoil, Gondry revient sur les traces de l'adolescence, qu'il avait déjà esquissées dans The We and the I (voir l'interview) en distillant des vérités vraisemblablement personnelles et autobiographiques touchantes. Pas de surenchères plastiques et d'objets incongrus, le réalisateur a préféré la douce innocence de deux ados en quête d'identité, tout en gardant un côté loufoque.

Économe sur la forme et intimiste sur le fond, Gondry montre à quel point une amitié peut forger des caractères et révéler l'identité des êtres. À travers un voyage initiatique à hauteur d'adolescents, le film évoque les nombreuses interrogations de gamins de 15 ans, sans pour autant tomber dans les travers de tous les teen movies/series versant dans les blagues graveleuses ou encore dans la confrontation avec les parents.

Un film personnel, drôle et touchant


Également scénariste, Michel Gondry a gardé l'humour décalé dans des souvenirs d'enfance transposé dans un présent contemporain, avec une rhétorique désuète de par le langage et la perception de la vie des deux ados. Si les dialogues ont ce charme d'un autre temps, et si la diction et la syntaxe des jeunes acteurs jurent avec leur âge, leur jeu est convaincant. 

Maison/voiture construite par Daniel et Théo
Microbe et Gasoil est bien plus intellectuel et moins léger qu’on ne pourrait le penser, une fois les étiquettes « conscience du temps qui passe » et « passage à l’age adulte » décollées. Au-delà de ses excentricités visuelles, le réalisateur construit chaque film comme une porte vers une obsession précise, une interrogation sur le sens de telle ou telle chose, un terrain psychologique encore inexploré. Il s’interroge ici sur le sens d’une passion plutôt que de simplement montrer le résultat d’une expérimentation. 
Le film pioche ci et là dans la personnalité et les obsessions de Gondry sur les femmes, la marginalité, le souvenir… sans jamais verser dans un discours psychologisant sur l’adolescence ou pire poser un regard mélancolique (celui du réalisateur) sur un âge d’or révolu.

En résumé


Tendre et bienveillant vis-à-vis de ses héros, Gondry s’offre une parenthèse enchantée et prouve qu’aimer raconter des histoires candides ne nécessite pas de grands effets ou de gros budgets. Microbe et Gasoil est une mini-odyssée ludique et loufoque à la candeur charmante.

lundi 23 mai 2016

[Bande annonce] La belle et la bête

La Belle est jouée par Emma Watson

LA BELLE ET LA BÊTE


De Bill Condon (Mr Homes, Dream Girls, Twilight : Breaking Dawn part 1 & 2)
Avec Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans, Emma Thompson, Kevin Kline...


On ne présente plus l'histoire de la jolie demoiselle séduite par une affreuse créature, rongée par le chagrin. Après la récente adaptation signée Christophe Gans (avec Vincent Cassel et Léa Seydoux), La belle et la bête a longtemps été le projet du réalisateur Guillermo del Toro. Mais c'est Disney qui a dégainé le plus vite et qui redonnera vie à ce conte enchanteur, dans la lignée de Maléfique, Cendrillon et Le Livre de la jungle et bientôt Peter et Elliott le dragon. 
Dans le teaser de cette nouvelle (nouvelle, nouvelle, etc.) version, Emma Watson (aussi voulu par del Toro) retrouve château poussiéreux, chandelles usées et toiles d'araignées accrochées ici et là...  Ici point de magie, mais de la féérie en perspective. Sombre selon les premières images, mais prometteuse. Les tasses, cuillères et autres ustensiles de cuisine ne danseront peut-être pas dans de beaux atours colorés cette fois-ci. A la musique, on retrouve Alan Menken, 8 fois Oscarisé dont deux pour la version animée de 1991. Il rafraîchira les célèbres airs du film d'animation de notre enfance et proposera aussi des chansons originales écrites avec Sir Tim Rice.

La Belle rencontrera la Bête dès le 29 mars 2017.

 

lundi 9 mai 2016

[Avis] Angry Birds : Tous Red de plaisir (11/05/16)

ANGRY BIRDS

De Clay Kaytis et Fergal Reilly
Avec les voix françaises de Omar Sy, Audrey Lamy...

Sortie le 11 mai 2016

Red est un oiseau à part. Souvent moqué pour ses gros sourcils étant enfant, il s'est peu à peu endurci les plumes et s'est éloigné du reste de son village, où tout n'est que joie de vivre et pouponneries. Avec son sale caractère, Red se met souvent dans des situations difficiles avec ses congénères. Résultat, lorsque de mystérieux cochons verts débarquent sur leur île, personne n'y voit aucun mal sauf Red, que personne n'écoute...



En toute honnêteté, faire un film à partir d'un jeu pour smartphone aussi simpliste qu'Angry Birds m'avait laissée très perplexe au départ, voire dubitative. Le jeu, certes addictif, a pour héros une bande d'oiseaux équipés d'un lance-pierres capable de tout dégommer, surtout les méchants cochons verts. Bien léger pour construire un scénario ! Et pourtant, Jon Vitti (scénariste des Simpsons tout de même) ne s'est pas dégonflé. Il a réussi le tour de force de faire d'Angry Birds, le film une œuvre drôle et qui tient la route, tout en utilisant tous les personnages de la saga (Bomb, Terrence, Chuck, Stella, Mathilda, Jim, Jake, Jay... et les autres). Attachants, désopilants, survoltés, bougons, on retrouve leurs différents caractères (bien trempés) pour le plus grand bonheur des fans du jeu... et des autres. De situations burlesques en répliques piquantes (on n'échappe pas au champ lexical aviaire), on se régale des mésaventures de ce pauvre Red, tête de Turc de l'île aux oiseaux et on se réjouit de le voir évoluer en héros face aux terribles cochons. Le final grandiose seul vaut le détour.

Dès les premières minutes, on se retrouve dans un monde très coloré aux images ne révolutionnant pas le film d'animation mais d'une jolie qualité et travaillées. De quoi ne pas faire rougir Red de colère. La 3D est sympa mais n'apporte rien de majeur. De quoi contenter les petits. Pour les plus grands, le scénario plutôt malin a intégré de nombreuses références musicales, cinématographiques et au jeu original. Il faut avoir les yeux partout, même en second et troisième plan ! Bonus : attendez la fin du premier générique pour voir un clin d'œil liée au jeu.

En résumé : Angry Birds, le film est une jolie surprise divertissante, drôle et parfois irrévérencieux. Il faut savoir se mettre en pétard quand il s'agit de sauver sa peau... et celles des autres.

samedi 23 avril 2016

[Avis] Eddie the eagle : He believes he can fly (4/05/16)

EDDIE THE EAGLE

De Dexter Fletcher
Avec Taron Egerton, Hugh Jackman, Christopher Walken... 

Sortie le 4 mai 2016

Depuis tout gamin, Michael "Eddie" Edwards n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Sauf que ce jeune garçon gauche et fragile d'un genou n’a jamais réussi à briller dans aucun sport. Et pourtant il passe son enfance essayer à peu près toutes les disciplines sportives avant de se trouver par hasard une passion pour le ski, dont on le décourage à haut niveau, puis le saut à ski. Touché par la persévérance et l'abnégation d’Eddie, un ancien champion américain de la discipline devient son coach malgré-lui et l’aide à prendre part aux J.O. d’Hiver de Calgary. L’histoire vraie d’un antihéros, premier britannique à participer à l’épreuve de saut à ski aux Olympiades, n'ayant jamais cessé de croire en lui-même alors que son pays tout entier le prenait pour un looser.

Copyright 2016 Twentieth Century FoxIl est des destins écrits pour le cinéma. Celui de Michael "Eddie" Edwards n'avait rien au départ pour briller sur les tapis rouges hollywoodiens et d'ailleurs. Ce feel-good movie n'est pas un chef-d'œuvre mais il a le mérite de rappeler l'adage célèbre "l'important, c'est de participer" de Pierre de Coubertin Et il rappellera sans aucun doute dans son esprit et sa construction la comédie Rasta Rocket, à qui il est même fait un clin d'œil ouvert puisque les deux longs-métrages se passent lors des Jeux d'hiver de 1988. Le changement de discipline du héros, l'incompatibilité de caractère du sportif et de son entraîneur, des séances d'entraînement rabâchées, le méchant de la fédération qui leur met des bâtons dans les roues... On retrouve tout, l'incongruité de certaines scènes en moins. Mais les scénaristes, dont c'est la première œuvre, rendent le héros improbable attachant et le duo plutôt fun. Leur script tire de grosses ficelles ? Qu'importe... Les acteurs semblent s'amuser et nous transmettre des ondes positives et la sensation qu'avec de la détermination et de l'envie tout est possible. Un peu naïf et basique, me direz-vous ? Sûrement. Mais cela fait du bien de temps en temps. On sourit, on serre les dents pendant les sauts, et on s'amuse des pitreries des acteurs. Car oui, Taron Egerton et Hugh Jackman oscillent entre ingénuité, enfantillages, mimiques et gesticulations hasardeuses... parfois. Ce qui est plutôt amusant au début peut s'avérer un peu lourd sur la longueur. Mais restent quelques pépites. Voir Hugh Jackman lâcher prise, sans effort (à tort ou à raison) lorsque son personnage d'entraîneur compare le décollage de la rampe d'un sauteur à ski et l'acte sexuel avec l'actrice Bo Derek : il simule le flot d'émotions engendrés par les deux avec une liberté désinvolte que seul un acteur de cette trempe (et n'ayant rien à rien à perdre) peut interpréter sans perdre sa crédibilité. La scène deviendra moins culte que celle du restaurant dans Harry rencontre Sally mais a le mérite de placer l'acteur australien en side-kick burlesque efficace face au propret Egerton.

Le jeune acteur britannique, star montante depuis Kingsman : services secrets, a laissé sa bogossitude au placard pour coller au mieux au véritable Michael Edwards. Sourire figé, mâchoire en avant, lunettes épaisses et sourcils, moustache frétillants et petites poignées d'amour, les traits sont souvent grossis et forcés. Contrairement à Kingsman où la mécanique de la transformation est sophistiquée et implicite pour évoluer dans un monde parodique et de second degré, Taron Egerton semble ici en complet décalage, créant parfois des moments gênants. Eddie donne l'impression d'être l'idiot du village, qui n'a pas évolué depuis l'âge de 5 ans, car le degré de parodie ou de comédie n'est pas si bien défini. Dommage car le jeu d'Egerton aurait pu être bien meilleur.

Le véritable Eddie
Quant aux scènes de sauts scènes de sauts, elles mélangent les effets spéciaux bon marché et des moments de bravoures au montage, comme celui du saut à 90 m. Fletcher joue entre gros plans, plans larges, points de vue subjectif, insérant la réaction des spectateurs, celle des parents d'Eddie à la maison... Le tout au millimètre près, calé sur une musique délicieusement années 80 (et ses synthé incomparables). Sans crier au chef-d'œuvre, il recrée une ambiance et une tension (toute relative) servant le point culminant du film.

En résumé : un petit film sympathique un peu facile et cousu de fil blanc, mais qui se laisse regarder pour la bonne humeur communicative de ses acteurs.

mardi 19 avril 2016

[Avis] Le chasseur et la reine des glaces (20/04/16)

LE CHASSEUR ET LA REINE DES GLACES


De Cédric Nicolas-Troyan
Avec Chris Hemsworth, Charlize Theron, Jessica Chastain, Emily Blunt, Sam Claflin, Nick Frost...

Sortie le 20 avril 2106


C'est dans les pots à billets verts qu'on fait des suites de film apparemment... Suite à la fraîcheur des critiques mais au succès relatif (400 millions de dollars) de Blanche neige et le chasseur en 2012, Universal a décidé de remettre le couvert. Mais cette fois, exit la jeune femme (pas vraiment en détresse) enfermée dans son donjon. La star, c'est l'homme à la chevelure blonde, alias Chris Hemsworth. 



L'intrigue démarre avant les événements du premier film. Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux. Plus tard, à l’annonce de la défaite de sa sœur, Freya envoie ses guerriers récupérer le miroir dont elle est la seule à pouvoir catalyser les sombres facultés. Des tréfonds dorés de la psyché, elle réussit à ressusciter Ravenna. Les deux sœurs vont alors retourner leur puissance maléfique, décuplée par la rage, sur le royaume enchanté. Leur armée s’avèrera désormais invincible… à moins que… les deux proscrits qui avaient jadis trahi la règle d’or, subissant l’exil et la séparation, ne parviennent à se retrouver…

Avec ces nouvelle images, on replonge dans un monde féérique qui rappelle furieusement celui de Maléfique (normal, c'est le même producteurs) avec des petits êtres volants, une forêt verdoyante mais inquiétante. Et le coup de la reine qui transforme en glaçon tout ce qu'elle touche et qui s'enferme dans un château givré, Disney nous l'a déjà fait il y a deux ans avec La Reine des neiges devenu depuis le cauchemar des parents. "Libérée, délivrééééé..." L'interprète de Thor a confié au site Cinemablend : "Cette fois, il y a une vraie histoire d’amour et une relation géniale entre le personnage de Jessica Chastain et le mien qui est au centre du film. Mais c’est beaucoup plus fun, davantage dans la veine de Willow par exemple". De quoi nous allécher pour nous faire patienter... ou pas.
La guerre sera déclarée le 20 avril 2016.



Avis - en résumé :

Le Chasseur et la reine des glaces tient ses promesses : un film grand public faisant la part belle au spectacle, où les combats et cascades le rendent plus épique que le premier volet. L'histoire d'amour est toujours centrale, mais celle-ci est plus torturée et moins idyllique que la première. Ce qui n'est pas sans intérêt, surtout quand la belle est incarnée par la fougueuse rouquine Jessica Chastain. Reste que la méchante de l'histoire ne l'est pas tant que cela. Emily Blunt fait pâle figure et manque de charisme face à une Charlize Theron quasi démoniaque et jouissive. De quoi ravir les plus jeunes d'entre nous, et les fans de la belle sud-afro-américaine.

mercredi 13 avril 2016

Dr Strange : le Sorcier suprême se dévoile

DR STRANGE


De Scott Derickson 
Avec Benedict Cumberbatch, Tilda Swinton, Rachel McAdams, Chiwetel Ejiofor, Mads Mikkelsen...

Sortie prévue le 26 octobre 2016

Inspiré du personnage apparu dans le numéro 110 de la revue Strange Tales en juillet 1963, Dr Strange raconte l’histoire d’un neurochirurgien au sommet de son art, le Dr Stephen Strange. Après avoir été victime d’un horrible accident de la route qui lui brise les mains, ce dernier découvre des dimensions parallèles et un univers fantastique. L'homme de science cartésien qu'il est va devoir apprendre à ouvrir son esprit à de nouvelles réalités et possibilités. Sceptique au départ, il finira par être le Sorcier suprême, l'un des plus puissants héros de l'univers Marvel.

Toujours produit par Kevin Feige, ce film fait partie de la troisième phase de l’univers cinématographique Marvel, dont l’objectif est de faire découvrir de nouveaux héros tout en perpétuant les aventures des personnages de héros préférés du public (Iron Man, Hulk, Captain America et consort).

Cette première bande-annonce fait un peu penser à l'univers d'Inception où des mondes quasi identiques se superposent dans une sorte de kaléidoscope, où les réalités se multiplient... "Vous êtes un homme qui regarde le monde à travers une serrure, explique une voix mystérieuse. Vous avez passé votre vie à tenter d'élargir cet horizon. Votre travail a sauvé des milliers de vies, mais si je vous disais que cette réalité n'est pas la seule ?", continue-t-elle. "Je ne crois pas aux contes de fées, aux énergies et au pouvoir des croyances", tranche la voix éraillée et caverneuse de Benedict Cumberbatch. Magie et grands effets spéciaux sont donc au programme pour un grand spectacle qui s'avère sombre et puissant. 


[Avis] Captain America : Civil War [Mise à jour]

Le tout premier trailer de Captain America : Civil War vient d'arriver… Et l'amitié entre super héros va en prendre un coup dans l'aile !

Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l’humanité. À la suite d’une de leurs interventions qui a causé d’importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l’équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s’engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d’autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement…

Quel camp choisirez-vous le 27 avril  au cinéma ?


 

La nouvelle bande-annonce permet de voir la totalité des héros qui s’affronteront dans cette guerre civile. Ainsi on peut enfin observer distinctement la Panthère Noir, T’Challa, roi du Wakanda, dans son costume et en action face au Soldat de l’Hiver. La Sorcière Rouge et la Vision se dévoilent également lors d’une confrontation visiblement dantesque. Même SpiderMan y fait une apparition !
Les premiers combats apparaissent, la tension est à son comble, quelques héros sont à terre tel que War Machine. Le film des frères Russo parait extrêmement sombre, signifiant des heures difficiles pour les personnages de Stan Lee. La bande annonce l’affirme : Civil War comme le comic book est violent et dramatique. Plus qu’un affrontement physique, la Civil War est également un combat idéologique entre Tony Stark et Steve Rogers. Qui aura le dernier mot ?



Critique - en résumé :


On peut dire que Marvel sait y faire ! Des scènes d'action incroyables, sans pour autant passer à l'état de bouillie visuelle (tu vois Zach Snyder que c'est possible !), LA grande scène entre les deux camps est juste une vraie réussite. De nombreux thèmes sont abordés et des émotions assez inattendues, le tout coulant à l'écran comme sur le papier. Malgré la complexité d'un scénario bien agencé, le divertissement est toujours présent et l'humour plus fun que jamais. L'arrivée des petits nouveaux comme Spider-Man est un vrai régal. L'ado/homme-araignée attire l'attention sur lui dès son arrivée éclipsant les deux camps rivaux avec toute sa candeur juvénile et ses propos désarmants de héros malgré-lui. Il a finalement le droit aux meilleures blagues du film. Quant à Black Panther (alias Chadwick Boseman), il tient la route. On a hâte de le voir en solo dans son film prévu en 2018.

vendredi 1 avril 2016

[Avis] Le livre de la jungle (réactualisé)


Mowgli, Baloo, Kaa, Shere Khan, Bagheera, Colonel Hathi, Akela, Raskha et leurs compères à poils et plumes sont de retour sur le grand écran. Le célèbre roman de Rudyard Kipling est à nouveau adapté par la maison Disney. Mais cette fois, les personnages sont faits d'images de synthèse hyper-réalistes et non de dessins, fondus au milieu de prises de vue réelles et synthétiques. Le rôle phare du "Petit d'homme" a été confié à Neel Sethi, 11 ans, dont c'est le grand début. Derrière la caméra, le papa du premier Iron Man, Jon Favreau.

Élevé par une famille de loups, le « petit d’homme » n’est désormais plus le bienvenu dans la jungle : le redoutable tigre Shere Khan (doublé par Idris Elba et sa voix grave) s’est juré d’éliminer celui qu’il voit comme une menace. Sa dernière confrontation avec les hommes lui a laissé quelques cicatrices aussi bien internes qu'externes.
Forcé d’abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli entame alors un extraordinaire voyage à la découverte de son identité. Il n'est pas seul : la panthère Baguera (doublé par le fantasque Ben Kingsley) se montre un mentor sévère, et l'ours Baloo (doublé par le non moins fantasque Bill Murray), à l’esprit libre et ouvert, l'accompagnent et le guident. Sur sa route, Mowgli va rencontrer des créatures de la jungle parfois hostiles, comme Kaa (Scarlett Johansson la persifleuse), un python à la voix et au regard hypnotiques, ou le Roi Louie (Christopher Walken), un singe beau parleur qui tente d’amener le garçon à lui révéler le secret de la fleur rouge fascinante et mortelle : le feu.
On retrouve aussi la jolie Lupita Nyong’o (voix originale de Raksha, la mère loup de Mowgli, prête à tout pour le protéger), et Giancarlo Esposito (Breaking Bad) (voix du mâle dominant de la meute, le loup Akela). Le Livre de la jungle utilise les technologies dernier cri et un procédé narratif immersif afin de plonger le public dans un monde luxuriant et enchanteur, en 3D et en IMAX 3D.

Promenade dans la jungle prévue dès le 13 avril 2016


Avis - en résumé : Cette adaptation du Livre de la jungle est une véritable claque visuelle tant les décors naturels sont magiques et les animaux qui les peuplent sont plus vrais que nature. Chapeau les artistes des FX ! L'atmosphère tantôt enfantine, tantôt stressante font de ce long-métrage un film d'aventure captivant. On ne s'ennuie pas une seconde. Un vrai rêve de gamin, "en chair et en os".
On sent le respect du réalisateur pour ce livre qui a bercé notre enfance. On y retrouve évidemment les deux chansons les plus connues du dessin animé original Je veux être comme vous et Il en faut peu pour être heureux, re-visitées pour l'occasion. Côté casting de voix US, Idris Elba donne la chair de poule avec sa voix rauque en incarnant le terrible tigre Sher Khan, et Bill Murray nous fait sourire en prêtant sa voix au fainéant Baloo. un seul regret : que le film soit plus sérieux que l'original, que son humour soit dispersé ça et là dans d'infimes répliques ou attitudes. Ici, le serpent Kaa avec ses yeux hypnotisant de toutes les couleurs est raide comme la justice, et le roi Louis est des plus méchants voire effrayant.




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